En 1965, le Pacte de l’automobile voyait le jour
Radio-Canada
En 1965, le Canada et les États-Unis signaient ce qu’on connaît communément comme étant le Pacte de l’automobile. Cette entente allait favoriser l’essor de l’industrie de la fabrication automobile en Ontario et, dans une moindre mesure, au Québec.
« L’accord, jusqu’à maintenant, marche très bien. On est en train de noter de grandes expansions des entrepôts, des usines, de l’automobile, ici au Canada. »
En 1994, le taux de chômage dans la province de l’Ontario atteint en moyenne 9,6 %.
Ce taux élevé explique en bonne partie le phénomène observé dans le reportage du journaliste Claude Gervais présenté au Téléjournal le 9 janvier 1995.
Ce jour-là, à l’usine de la compagnie automobile General Motors (GM) située dans la ville de Pickering près de Toronto, 20 000 personnes font la file.
Certains bravent le froid depuis l’aurore.
C’est que GM constitue une banque de candidats pour l’embauche éventuelle de quelques centaines d'employés. Ceux-ci aideraient à faire fonctionner son usine d’assemblage d’Oshawa.
Les salaires et les bonnes conditions de travail attirent autant les chômeurs que des gens qui souhaitent améliorer leurs revenus.
Depuis 1965, l’industrie de la construction automobile constitue un des piliers de l’économie de l’Ontario. L'industrie concentre plus de 90 % de ses activités dans cette province.