Employés réticents au vaccin dans les foyers de soins, un défi logistique à venir?
Radio-Canada
La réticence à la vaccination d'employés de foyers de soins pour aînés pourrait représenter un défi de main-d’œuvre. L’association qui représente les propriétaires de 29 foyers de soins personnels privés au Manitoba craint que plusieurs refusent le vaccin et quittent leur emploi.
La province rend la vaccination obligatoire pour cette catégorie de travailleurs, entre autres, dès le 18 octobre. S’ils refusent le vaccin, ils doivent se soumettre fréquemment à des tests de dépistage rapides.
Généralement, la vaccination va bon train. Évidemment, dans tous les milieux ruraux, il y a toujours un défi de ressources humaines, alors si on a quelques employés qui ne veulent pas être vaccinés, il y a un problème de logistique, indique la directrice générale de la Manitoba Association of Residential and Continuing Care Homes for the Elderly, Julie Turenne-Maynard.
Elle explique que depuis plusieurs semaines, son organisme travaille d’arrache-pied avec les offices régionaux de santé de la province pour se conformer à cette nouvelle directive.
Les foyers de soins doivent obtenir les tests et trouver les ressources humaines pour faire le dépistage, parce qu’au moins une fois par semaine, les tests doivent être observés par un membre du personnel. Toutefois, elle note que les choses roulent rondement.
Mme Turenne-Maynard soutient que son organisme continue de miser sur la sensibilisation et la prévention alors qu’il essaie de promouvoir le bien fondé de se faire vacciner pour protéger autant de personnes que possible, sachant que les aînés sont vulnérables à la COVID-19, qui peut leur être fatale s’ils la contractent.
Mme Turenne-Maynard affirme aussi que son association est en pourparlers avec la province et avec Santé Sud. Le nombre de cas de COVID-19 grimpe en flèche dans cette région sanitaire et le taux de vaccination dans certains secteurs de la région est bas.