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Emily Clark, la carte cachée de l’équipe canadienne de hockey à Pékin
Radio-Canada
La Saskatchewanaise Emily Clark est une hockeyeuse avec qui il faut compter. Sur la glace ou à l’extérieur de la surface de jeu, l’attaquante est une meneuse dans l’équipe canadienne aux Jeux olympiques de Pékin.
Un des critères pour former une équipe olympique est d’avoir des joueuses qui deviennent de la colle. Elle peut être utilisée sur tous les trios. Dans un jeu de cartes, une Emily Clark, c’est un peu la carte cachée. Elle peut jouer 20 minutes par rencontre ou elle peut jouer 3 minutes, son sourire va toujours être accroché, affirme Danièle Sauvageau, ancienne entraîneuse de l’équipe nationale qui a remporté l’or à Salt Lake City en 2002.
L'analyste à Radio-Canada mentionne qu’Emily Clark s’est entraînée avec Marie-Philip Poulin et Brianne Jenner pendant les mois de préparation menant aux JO.
En plus d’évoluer dans un trio offensif, la Saskatchewanaise sera employée en désavantage numérique et possiblement dans une troisième vague d’avantage numérique.
Elle ajoute qu’Emily Clark n’est pas une des recrues du groupe ni l'une des joueuses les plus expérimentées, mais son enthousiasme est reconnu par ses coéquipières et par le personnel d’entraîneurs.
« Son apport à l’extérieur de la glace est crucial. Je l’appelle The Connector. »
La Saskatchewanaise faisait partie de l’équipe olympique canadienne en 2018, à Pyeongchang, en Corée du Sud, et a remporté la médaille d’argent.
Les Canadiennes s'étaient inclinées en tirs de barrage devant les États-Unis.
La rivalité entre le Canada et les États-Unis ne date pas d’hier. Depuis le premier tournoi olympique de hockey féminin à Nagano, en 1998, toutes les finales ont été disputées entre ces deux puissances, sauf à Turin en 2006.