Emerik Despatie aura la chance de s’approprier le filet des Olympiques de Gatineau
Radio-Canada
Au cours de ses trois premières saisons dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), le gardien Emerik Despatie a souvent dû se contenter du rôle de substitut. En 2022-2023, il aura la chance de s’établir à l’âge de 19 ans comme l’homme de confiance des Olympiques de Gatineau.
Je suis conscient que c’est une grosse année qui s’en vient. On veut les grands honneurs, mais je vais essayer d’y aller un pas à la fois, dit la fierté de Cantley, en Outaouais. On va commencer par un bon début de saison et après on va penser à aller chercher la coupe [du Président].
Cet été, Emerik Despatie a mis de gros efforts dans son entraînement estival. Il passe la semaine à Ottawa avec PRO Goaltending, une école de hockey qui appartient à Michael Lawrence, un Ontarien établi à Lugano, en Suisse.
Sur la patinoire, il côtoie des gardiens de tous les niveaux : junior, universitaire et professionnel. Ce sont de bons exemples pour moi. Ils me donnent de bons conseils. Ils savent comment me diriger pour que j’atteigne leur niveau un jour.
Ces autres athlètes connaissent bien les hauts et les bas qu’un gardien peut traverser au cours d’une saison. Emerik Despatie l’a appris à son tour l’an dernier. En relève au vétéran Rémi Poirier, il a connu certaines difficultés avant d’être en mesure de se replacer et de bien finir l’année.
Ç'a été une phase difficile. Il y a beaucoup de choses qui se passaient dans ma vie que je ne pouvais pas contrôler. J’ai été très bas, mais aujourd’hui, je suis beaucoup plus fort mentalement.
Le directeur général et entraîneur-chef des Olympiques, Louis Robitaille, le répète à bon entendeur : il a confiance en son protégé. Selon lui, cette séquence difficile lui sera bénéfique dans les années à venir.
Il a grandi, il a appris. Il a vécu de l’adversité qui était alors inconnue pour lui, soit de revenir devant le filet après une performance qui ne te satisfait pas. [...] Notre plan est de lui donner la pôle. On veut qu’il reste lui-même.
« On regarde ses qualités athlétiques et sa progression, et pour nous, le meilleur est à venir. »