Embauche d’une enseignante voilée: le président de Western Quebec reconnait une «erreur»
TVA Nouvelles
Le président par intérim de la commission scolaire Western Quebec a reconnu que l’embauche au poste de professeure de Fatemeh Anvari, qui porte le hijab, était une «erreur» car elle contrevenait à la Loi sur la laïcité de l’État.
• À lire aussi: Loi sur la laïcité: tollé pour une enseignante retirée à cause de son voile
• À lire aussi: Une enseignante suspendue en raison de son hijab
• À lire aussi: Retrait d'une campagne européenne célébrant «la liberté dans le hijab»
L’histoire continue de soulever les passions au Canada et à Ottawa, où de nombreux députés et commentateurs ont exprimé haut et fort leur désaccord.
«Quand je reçois une information comme quoi une prof dans notre commission scolaire ne se conforme pas à la loi 21, c’est nécessaire pour nos ressources humaines de vérifier et de régler ça», a déclaré Wayne Daly en entrevue vendredi.
M. Daly a dit n’avoir «aucune idée» des détails entourant l’embauche de Mme Anvari par les RH. «Au bout de la ligne, je ne m’intéresse pas à ça. Mon rôle, c’est de corriger le problème.»
«Peut-être que c’est notre erreur. Je peux vivre avec ça», a-t-il ajouté. «Mais ça change quoi si la personne a été acceptée par erreur ou refusée dès le départ? C’est moins grave si la personne n’est tout simplement jamais embauchée à cause de la loi 21?» s’est-il questionné.
Mme Anvari est entrée à Western Quebec à titre de professeure suppléante au mois de mars dernier. Elle a commencé à enseigner en troisième année à la fin du mois d’octobre, avant d’être mutée vers une autre fonction le 3 décembre.