
Elles se battent pour libérer leur amoureux coincé à Azovstal
TVA Nouvelles
Parties de Kiev le 23 avril, elles ont fait étape au Vatican, en Pologne et en Allemagne, avant d'arriver ce weekend à Paris. Trois jeunes femmes, toutes en couple avec des combattants de la dernière poche de résistance ukrainienne face aux Russes à Marioupol, se battent pour qu'un pays au moins aille libérer leurs compagnons de cet enfer.
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«Plus il y aura de pays auxquels on s'adressera, plus on aura de chances de trouver une solution rapide», dit à l'AFP Olha Andrianova, 30 ans, doyenne de ce groupe de quatre femmes au total (l'une d'entre elles ne se sentait pas bien et n'a pu participer à l'entretien, ndlr).
«Nous ne savons pas quel pays pourra vraiment nous aider, c'est pour ça qu'on s'adresse à tout le monde».
Au Vatican, elles ont obtenu une audience de cinq minutes avec le pape François. En France, une rencontre avec des personnalités politiques - à commencer par le président Emmanuel Macron ou sa femme Brigitte - serait évidemment bienvenue, mais «ce n'est pas notre but principal, l'objectif, c'est d'attirer l'attention sur la situation» à Azovstal, dit sa camarade Hanna Naoumenko, 25 ans.
Leurs compagnons font partie des combattants ukrainiens retranchés dans l'aciérie d'Azovstal, encerclée et assiégée par les Russes, qui tentent depuis des semaines de prendre cette ultime poche de résistance à Marioupol, ville portuaire stratégique du sud-est largement détruite par le conflit.