Elle signale une entrée par effraction et attend la police pendant 4 jours
Radio-Canada
Une résidente de Saint-Jean exprime certaines réserves quant à une intervention rapide de la Force constabulaire royale de Terre-Neuve si elle a besoin d’aide à l’avenir, car il a fallu quatre jours au service policier pour envoyer un agent chez elle lorsqu’elle a signalé une entrée par effraction.
Janelle Collins, 33 ans, habite dans un quartier paisible, mais lorsqu’elle est rentrée chez elle après son quart de travail le 12 octobre, elle a remarqué que certains de ses biens brillaient par leur absence.
Puis, elle a vu des traces de pas sur le comptoir de sa cuisine sous une fenêtre. Elle soupçonne que c’est par cette fenêtre que le cambrioleur est entré.
Mme Collins affirme qu’elle a été immédiatement prise de panique. Qui est entré chez moi? Que s’est-il passé? C’était inquiétant, dit-elle.
Elle dit qu’elle a alors appelé la police et qu’on lui a dit qu’un agent irait chez elle dès que possible. Trois heures plus tard, elle a rappelé la police qui lui a dit qu’elle serait plutôt là le lendemain matin.
Mme Collins explique qu’elle a mal dormi cette nuit-là, s'éveillant plusieurs fois pour vérifier serrures, portes et fenêtres.
Le lendemain, selon elle, la police lui a dit la même chose que la veille. Après plusieurs autres appels au cours des jours suivants, dit-elle, un agent est enfin arrivé chez elle samedi soir, quatre jours complets après son premier signalement.
La Force constabulaire explique qu’elle dépêche ses agents sur une base prioritaire lorsque les citoyens portent plainte. Un porte-parole affirme qu’en cas d’urgence, il faut appeler le 911 et la police réagit alors immédiatement.
Le porte-parole définit un cas d’urgence comme étant une situation où la sécurité d’une personne est en jeu, par exemple lorsqu’un crime est en train d’être commis ou qu’il vient tout juste de se produire.