Elle pourchasse les fraudeurs amoureux sur Facebook et fait supprimer 4000 comptes
Le Journal de Montréal
Une dame des Laurentides passe deux à trois heures chaque jour à envoyer des profils de fraudeurs à Meta, l'entreprise mère de Facebook, afin de protéger des femmes âgées qui se font arnaquer pour des milliers de dollars.
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«C’est une catastrophe! Il y en a tellement, ça n’a aucun sens. Je suis rendue à 4000 comptes supprimés. Tous des comptes vérifiés et envoyés à Meta. J’ai deux autres femmes qui travaillent avec moi. Je travaille tous les jours là-dessus», dit Candide, qui préfère garder son nom de famille anonyme.
«Ça me fâche vraiment je trouve ça dégueulasse qu’on arnaque des femmes âgées comme ça», dit-elle.
C’est après que son amie eut été arnaquée de presque 100 000$, selon ses dires, que Candide, qui habite Saint-Sauveur, a décidé d’en faire une affaire personnelle.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.