![Elle plaide coupable pour cause d'espionnage](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/cad44100-8df3-11ec-b74a-8fa5f3607463_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=79&w=1200&h=675&width=1200)
Elle plaide coupable pour cause d'espionnage
TVA Nouvelles
La femme d'un ingénieur de la marine américaine a admis vendredi devant la justice fédérale avoir aidé son mari à tenter de vendre des secrets sur des sous-marins à propulsion nucléaire à une puissance étrangère.
Diana Toebbe, 46 ans, a reconnu avoir fait le guet lorsque son mari, Jonathan, déposait des documents classés secret-défense sur la technologie des sous-marins américains à propulsion nucléaire, selon le ministère de la Justice.
Jonathan Toebbe, 43 ans, avait déjà plaidé coupable lundi devant un juge fédéral en échange d'une peine de prison comprise entre 12 ans et demi et 17 ans et demi.
Mais Diana, enseignante dans une école privée, avait maintenu son innocence jusqu'à vendredi. Avec cet accord de plaider-coupable, elle encourt un maximum de trois ans de prison.
L'affaire rocambolesque avait été révélée en octobre 2021 avec l'arrestation du couple, accusé d'avoir cherché à vendre des informations à une puissance étrangère non identifiée. Les documents judiciaires laissent entendre qu'il s'agit d'un allié des États-Unis non anglophone.
Jonathan Toebbe travaillait depuis 2012 à la conception des réacteurs de sous-marins de la classe Virginia, la dernière génération des submersibles d'attaque de la flotte américaine.
En avril 2020, il avait adressé un colis à un pays tiers avec les premiers documents et des instructions pour établir un contact, promettant de livrer «des informations de grande valeur».
Le colis était parvenu en décembre 2020 à l'attaché de la police fédérale américaine dans ce pays non identifié. Un enquêteur du FBI, sous couverture, avait alors établi le contact avec l'ingénieur en se faisant passer pour un représentant de ce pays qui a coopéré avec la justice américaine.
Jonathan Toebbe avait reçu entre juin et août 2021 des paiements en cryptomonnaies pour 100 000 $, en échange d'informations confidentielles de la marine.