Elizabeth II attendue à une cérémonie d'hommage au prince Philip
TVA Nouvelles
Après une série d’annulations pour problèmes de santé, la reine Elizabeth II est attendue mardi pour sa première grande sortie publique depuis des mois pour une cérémonie religieuse en hommage à son défunt époux le prince Philip.
Alors que ses services ont jusqu’alors laissé planer le doute sur sa présence, la monarque, qui fêtera ses 96 ans en avril, figure sur le programme publié par le palais de Buckingham de l’hommage rendu à partir de 10H30 GMT à celui qui fut son époux et son «roc» pendant 73 ans.
Mi-mars, elle avait cependant annulé à la dernière minute sa participation à un service religieux organisé dans le cadre de la Journée annuelle du Commonwealth, alors qu’elle figurait bien sur le programme. Elle avait finalement préféré se faire représenter par son fils Charles.
Si Elizabeth II continue de conduire certains engagements en face à face, elle a considérablement allégé son agenda depuis une nuit d’hospitalisation en octobre pour des examens jamais précisés. Elle s’est repliée depuis le début de la pandémie au château de Windsor, à une quarantaine de kilomètres de Londres.
La souveraine, qui a récemment franchi le cap des 70 ans de règne, a récemment confié avoir des difficultés pour se déplacer et a été vue s’appuyant sur une canne. Selon la presse, elle utilise un fauteuil roulant en privé, et même une voiturette de golf dans les jardins de Windsor, tandis qu’un monte-escalier aurait été installé dans sa résidence écossaise de Balmoral.
La reine avait par ailleurs été atteinte de la COVID-19 en février, présentant des symptômes légers.
La cérémonie pour Philip vise à rendre hommage à celui qui a épaulé Elizabeth II pendant plus de sept décennies et avec qui elle a eu quatre enfants.
Sa mort en avril dernier, peu avant ses 100 ans, avait eu lieu dans un contexte de strictes restrictions anti-COVID, qui avaient imposé des funérailles en petit comité, avec pour symbole l’image de la reine assise seule dans la chapelle de Windsor.
Cette dernière avait largement consacré sa traditionnelle allocution de Noël à son «Philip bien aimé». Elizabeth II avait confié à quel point son regard «espiègle» et son rire lui manquaient.