Eglinton-Crosstown : la pression s’accentue sur la ministre Mulroney
Radio-Canada
Toujours incapable de donner un échéancier clair pour l'entrée en service de la ligne de train léger (LRT) d’Eglinton-Crosstown, la ministre des Transports de l’Ontario s’est retrouvée sur la défensive lundi à Queen’s Park. Le Parti vert et le Nouveau Parti démocratique (NPD) réclament son départ.
Regardez ce qui est arrivé avec le LRT d’Ottawa, regardez ce qui se passe avec Eglinton-Crosstown : c’est la pagaille complète, c’est un désastre. La ministre dort au volant et tout dérape! Quelqu’un doit en prendre la responsabilité, a clamé la chef du NPD, Marit Stiles, à la sortie de la période des questions.
Elle a ajouté qu’elle serait surprise si le premier ministre ne songeait pas à lui retirer son poste.
Eglinton-Crosstown, une ligne de train léger de 19 kilomètres qui doit traverser Toronto d’est en ouest, aurait dû être complétée en 2020. Quelques semaines après le début d’une nouvelle bataille judiciaire entre le promoteur et l’agence Metrolinx, l’échéancier révisé du projet se fait toujours attendre. Le coût en est maintenant estimé à près de 13 milliards de dollars.
« Alors que les rumeurs de remaniement ministériel circulent, la ministre des Transports croit-elle encore qu’elle est la bonne personne pour ce travail? »
Le chef du Parti vert, Mike Schreiner, s’est dit d’accord avec Mme Stiles dans ce dossier.
Je voudrais bien voir tout le gouvernement être remplacé pour être honnête! Mais je dois dire que la ministre qui a le plus de comptes à rendre en ce moment, c’est celle des Transports, a-t-il lancé.
Il souligne que les coûts de la ligne Ontario ont aussi explosé, et que des doutes planent déjà sur le projet de train léger sur la rue King à Hamilton.
Je veux assurer aux Ontariens que la construction d’Eglinton-Crosstown continue de progresser. Le projet est à 98 % complété, a affirmé Caroline Mulroney, lors de la période des questions.