Durabilité : des grands de l’alimentation identifient mal les poissons, selon SeaChoice
Radio-Canada
Le rapport annuel d'un groupe de surveillance de la vente au détail de produits de la mer conclut que plusieurs grandes chaînes d'alimentation n'incluent pas assez d'information sur la durabilité des poissons et fruits de mer qu'ils vendent.
Selon SeaChoice, il y a eu d’importantes améliorations sur le plan de l'étiquetage pour certaines chaînes depuis le rapport de l’an dernier, mais il reste de grandes lacunes quant à l’information offerte aux consommateurs.
L’analyste des chaînes d’approvisionnement de SeaChoice, Dana Cleavely, dit que seulement trois des huit chaînes étudiées se sont engagées à ce jour à retracer jusqu'à leur source tous les produits de la mer qu'ils vendent, au-delà de leur chaîne maison.
Par ailleurs, dit-elle, certains renseignements sont amassés par les entreprises relativement, par exemple, aux mentions quant à savoir si un produit est sauvage ou d’élevage, et où il a été récolté et comment, mais ces renseignements ne sont pas transmis aux clients.
Le rapport annuel Seafood Progress (Nouvelle fenêtre) (en anglais) a évalué huit grandes chaînes alimentaires et leur a donné une note sur 100 selon les engagements qu’ils ont pris et le respect de ceux-ci.
L’amélioration la plus importante a été remarquée du côté de Costco, avec une hausse de près de 50 points de son résultat depuis un an. SeaChoice attribue cette dernière au fait que la chaîne a accepté de fournir pour la première fois les informations nécessaires pour une évaluation en profondeur.
La chaîne Save-On-Foods s’est aussi améliorée, affirme l'analyste Dana Cleavely, et elle s’est engagée à retracer toutes ses chaînes d’approvisionnement jusqu’à leur source d’ici la fin de l’an prochain.
« Pour la plupart des marques et des chaînes, à l’exception des chaînes Buy-Low et Metro, des efforts doivent être faits pour améliorer l’étiquetage des produits de la mer. Nous ne voyons pas l’information sur les étiquettes qui devrait y être. »
Selon le rapport, les chaînes n’en font également pas assez pour identifier des violations des droits de la personne dans leur chaîne d’approvisionnement.