Du début à la fin, un camp sous le signe de la vulnérabilité
Radio-Canada
Moins de trois mois après avoir pris part à la finale de la Coupe Stanley, le Canadien a conclu son camp d’entraînement jeudi sur un thème qui lui colle à la peau, presque comme un tatouage, depuis le premier jour : celui de la vulnérabilité.
Peinant à retenir ses larmes, le directeur général Marc Bergevin a rencontré les représentants des médias pour expliquer, tant que faire se peut, dans quelles circonstances Carey Price venait d’adhérer au programme d’aide conjointement administré par la LNH et l’Association des joueurs.
Et comme si ce n’était pas suffisant, le service des communications de l’organisation montréalaise en a profité pour noyer un immense poisson en annonçant, au même moment, que le contrat du directeur général ne serait pas prolongé cette saison. L’entente de cinq ans liant Marc Bergevin au CH viendra à échéance l’été prochain. Et ce n’est qu’à ce moment que cette question sera abordée, a-t-on expliqué.
Un porte-parole de l’organisation a aussi souligné que le propriétaire Geoff Molson n’entend pas accorder d’entrevue dans un avenir prévisible.
Voilà donc le climat – fort peu rassurant – dans lequel le Canadien a conclu son calendrier préparatoire jeudi soir face aux Sénateurs d’Ottawa.
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Le Tricolore est assuré de disputer une bonne partie du calendrier sans sa pierre d’assise. Son directeur général, dont le mandat consiste à planifier l’avenir à court, à moyen et à long terme de l’organisation, n’a soudainement plus toute la légitimité requise pour assumer ses tâches.