
Droit au logement: des reculs dénoncés par le FRAPRU
TVA Nouvelles
Plusieurs manifestants se sont rassemblés à Montréal, samedi, pour réclamer à Québec la mise en place d’une politique globale d’habitation et aider à l’accès au logement, de plus en plus difficile dans les grandes villes de la province.
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La marche s’est déroulée en début d’après-midi et s’est terminée face aux bureaux du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Un rassemblement similaire s’était aussi tenu plus tôt à Sherbrooke.
«La rareté de logements locatifs s’étend maintenant à l’ensemble de la province. Les locataires doivent subir des hausses de loyer abusives et des évictions frauduleuses. Des locataires aîné.e.s sont victimes de changements d’affectation ou de fermetures de RPA. L’itinérance, visible et cachée, est en hausse, entraînant de plus en plus de détresse», a énuméré par communiqué Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
Accompagné de 550 autres organismes, le FRAPRU a lancé un cri d’alarme pour que le Québec se dote d’une politique globale d’habitation basée sur la reconnaissance du droit au logement.
«Il faut se sortir d’une vision à court terme qui participe à accroître les besoins», a martelé Mme Laflamme.
La création de nouvelles unités de logements coopératifs dans le programme AccèsLogis fait partie des quelques solutions demandées.