
Drame d’Amqui : consternation dans le village natal de Steeve Gagnon
Radio-Canada
L’attaque survenue lundi au centre-ville d’Amqui ébranle le village de Saint-Léon-le-Grand, qui a vu grandir l’accusé, Steeve Gagnon. Bien des habitants de cette petite municipalité située à une dizaine de kilomètres du lieu du drame connaissent le suspect.
L’homme de 38 ans revenait régulièrement dans son village natal. Si ses parents, séparés, n’y vivent plus, plusieurs de ses oncles et tantes y résident encore. Ébranlés par la tragédie, ils n’ont pas voulu accorder d’entrevue à Radio-Canada, craignant que leurs propos soient mal interprétés et que des gens s’en prennent à eux.
Ils ont toutefois affirmé que Steeve Gagnon n’avait pas de problème psychologique connu, selon eux.
Steeve Gagnon était camionneur et en congé de maladie depuis l’été dernier.
Le maire de Saint-Léon-le-Grand, Jean-Côme Lévesque, le connaissait bien pour avoir été son voisin dans sa jeunesse. Il était également proche de l’une des victimes.
Ça me touche profondément, autant les blessés, les décès – il y a un des décédés que je connaissais très bien, M. Charest. Je suis triste, je trouve ça malheureux de tout bord tout côté, affirme-t-il.
Dans cette municipalité de moins de 1000 habitants, nombreux sont ceux qui connaissent de près ou de loin Steeve Gagnon ou sa famille.
C’est le cas de la commerçante Suzanne Dumont. On pense aux victimes, puis on pense aux parents de [celui] qui a fait ça, parce que ça doit être aussi dur pour eux. Eux aussi ont perdu un enfant, lance-t-elle.
Dolores Lévesque a été enseignante au primaire et voisine de Steeve Gagnon. Elle se souvient d’un garçon agréable.