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Drainville défend le CSSMI, le syndicat des éducatrices se dit stupéfait
Radio-Canada
L’appui apporté par le ministre de l’Éducation au projet de réforme controversé du Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI) ne passe pas auprès du syndicat qui représente ses éducatrices en services de garde, qui l'accuse d'être déconnecté du terrain.
La semaine dernière, questionné par la députée libérale Marwah Rizqy, Bernard Drainville défendait la décision du centre scolaire : On se retrouve avec une pénurie d'éducatrices. [...] Et donc, les centres de services scolaires mettent en place des mesures qui sont le reflet de cette situation exceptionnelle dans laquelle nous vivons.
Or, la réforme du CSSMI, qui prévoit une diminution du ratio enfants-employé pour rendre l'emploi plus attractif, créer parallèlement des besoins d'embauches supplémentaires, ce qui contribue à faire tripler la facture des parents pour le dîner.
Le CSSMI vise à recruter 300 nouvelles éducatrices en service de garde d'ici septembre.
Un objectif irréaliste, selon le syndicat.
Le CSSMI crée lui-même un manque de personnel avec cette réorganisation insensée, dénonce la présidente du Secteur scolaire à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Annie Charland.
La présidente de la FEESP-CSN invite le ministre de l'Éducation et la direction du CSSMI à venir parler aux éducatrices qui sont présentement sur le terrain.
Faire n’importe quoi, n’importe comment, pour essayer de recruter du personnel, ça ne fonctionnera pas, explique-t-elle.
« Ces décisions et les impacts importants qu’elle aura sur les familles nous préoccupent énormément. »