Dossier Meng Wanzhou : une lueur d’espoir pour les producteurs de canola
Radio-Canada
Les exportations de canola en Chine ont été suspendues et soumises à d’importantes restrictions au cours des deux dernières années en raison du dossier entourant Meng Wangzhou.
Les fermiers canadiens espèrent que le retour en Chine de la haute dirigeante de la compagnie de télécom Huawei, et de Michael Kovrig et Michael Spavor au Canada, entraînera une accalmie des relations avec la Chine et la fin du conflit coûteux dans le secteur du canola.
L’industrie estime avoir perdu environ 2 milliards de dollars à cause des tensions diplomatiques entre les deux pays.
Notre but comme industrie est d’avoir des relations prévisibles avec la Chine et basées sur les règles internationales du commerce, indique Jim Everson, président du Conseil canadien du canola.
L’annonce la semaine dernière [du retour des deux Michael] nous donne espoir qu’il y a maintenant une nouvelle ambiance de travail et que nos relations sont suffisamment améliorées pour permettre ce genre de discussion.
La Chine est le deuxième plus grand marché d’exportations agricoles canadien depuis une décennie, selon la Canada West Foundation, et le canola fait partie de ces exportations.
En mars 2019, la Chine a interdit deux compagnies canadiennes d’envoyer leurs produits : Viterra et Richardson International. Au même moment, le gouvernement a instauré des mesures d’inspections plus agressives sur les envois canadiens, ralentissant le commerce.