Donald Trump et sa diplomatie de l'ombre
TVA Nouvelles
Il reçoit dans son palais de Mar-a-Lago quand il n'est pas au tribunal ou en campagne, consulte et mène une diplomatie discrète tout en s'attaquant avec véhémence à la politique étrangère de Joe Biden.
• À lire aussi: Qui est Juan Merchan, le juge qui préside le procès pénal de Trump?
• À lire aussi: Trump rencontrera le président polonais Duda à New York
• À lire aussi: Une loi utilisée contre Trump et les émeutiers du Capitole examinée par la Cour suprême
À moins de sept mois de l'élection de novembre, Donald Trump distille les petites phrases, et dénonce la «grande faiblesse» des États-Unis sous son adversaire démocrate, incapable par exemple d'avoir dissuadé l'Iran de mener une attaque massive contre Israël.
«La faiblesse dont nous faisons preuve, c'est inimaginable (...) Cette attaque n'aurait pas du avoir lieu», et «ne se serait pas produite si nous étions aux commandes», a-t-il affirmé au soir de l'attaque samedi lors d'un meeting de campagne.
L'ancien président de 77 ans use aussi de son emprise sur le parti républicain pour peser sur la diplomatie américaine, comme à propos de l'Ukraine ou ses partisans au Congrès bloquent depuis des mois le vote de fonds supplémentaires destinés à Kyïv.
En coulisses, Donald Trump, assuré d'être le candidat républicain face à Joe Biden, s'active et joue aux hôtes dans sa luxueuse résidence en Floride ou dans son gratte-ciel à New York.
Il a rencontré mercredi le président polonais Andrzej Duda, lors d'un dîner à la Trump Tower. «Il a fait un fantastique travail, c'est mon ami et nous avons passé quatre belles années ensemble. On devrait peut-être recommencer», a lancé l'ancien président dans une vidéo postée dans la foulée sur son réseau Truth Social.