Don’t Say Its Name : un film pour faire réfléchir sur les injustices dans la société
Radio-Canada
Le réalisateur du long métrage Don't Say Its Name, Rueben Martell, espère que le film incitera la population à réfléchir sur les horribles injustices dans la société.
Les nouvelles touchant la disparition et l’assassinat de femmes autochtones ainsi que les manifestations de Wet'suwet'en ont inspiré le scénario et la mise en scène de ce film.
Mettant en évidence les injustices vécues par les femmes autochtones, Rueben Martell a inséré des éléments d’horreur de la vie réelle qui sont, selon lui, devenus une thématique en soi.
« L’horreur dans notre société est devenue un thème. »
Tourné en Alberta, le film raconte l’histoire de la militante écologiste Kharis Redwater, qui est morte après un accident aux circonstances nébuleuses. Sa mère la rappelle vers le monde des vivants.
Un ancien esprit renaît pour venger la mort de Kharis Redwater. Elle revient dans le monde des vivants sous la forme d'un wheetago, une créature féroce qui devient de plus en plus affamée.
Une ancienne garde forestière militaire et une policière s’allient et tentent de faire appel à leurs connaissances traditionnelles pour arrêter Kharis.
Bien que le film ait fait l’objet de critiques positives, certains déplorent la force des personnages féminins.
Les femmes ont tellement de force qu'elles en sont minimisées , répond Rueben Martell. Or selon lui, cette force devrait plutôt être connue et mise de l’avant.