Dominique Ducharme joue son avenir derrière le banc du Canadien
Le Journal de Montréal
Avant de s’envoler pour rejoindre l’équipe à Las Vegas, Kent Hughes avait affirmé vouloir prendre le temps d’évaluer les effectifs qu’il avait sous la main avant de passer à l’action. Les trois matchs auxquels il a assisté lui ont sûrement fait constater qu’il avait beaucoup de pain sur la planche.
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La fin de ce périple de sept rencontres a coïncidé avec la clôture de la première moitié de saison du Canadien. Une longue agonie de 41 matchs au cours de laquelle il a maintenu un dossier de 8-26-7, le pire de tout le circuit, et connu 15 matchs lors desquels il a accordé au moins cinq buts, un record d’équipe pour une première moitié de campagne.
Bien sûr, le Tricolore a traversé un véritable calvaire avec les nombreux blessés et l’éclosion de COVID-19 qui a miné ses rangs, jusqu’à ce qu’il doive faire appel à 38 joueurs.
À qui la faute ?
Néanmoins, il y a lieu de se demander quelle est la responsabilité de Dominique Ducharme dans tout ça.
Il a beau lui rester deux ans et demi au contrat que Marc Bergevin lui a consenti au cours de l’été dernier, après la présence de l’équipe en finale de la Coupe Stanley, il n’en demeure pas moins que son nouveau patron profitera des prochaines semaines pour évaluer son travail.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.