Dominic Cardy ouvert à enseigner le tri des renseignements erronés en ligne au primaire
Radio-Canada
Le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance au N.-B., Dominic Cardy, et des experts en cybersécurité affirment que des cours de littératie numérique sont nécessaires même à un jeune âge.
Un cours mis à l’essai par l’Université St. Thomas enseigne aux étudiants comment trier les renseignements erronés en ligne. Le ministre de l’Éducation Dominic Cardy propose d’enseigner la même chose aux enfants du primaire.
L’université basée à Fredericton a souligné qu’elle offrait un nouveau cours de son département d’anglais appelé Littératie digitale, disant qu’elle fournira aux étudiants les compétences dont ils ont besoin pour être des penseurs critiques à l’ère des médias sociaux et des fausses nouvelles .
David Shipley, PDG de Beauceron Security, une entreprise de cybersécurité de Fredericton, l’a partagé, ajoutant J’adore ça, mais nous en avons besoin à l’école secondaire , en étiquetant le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy.
Ou l’école primaire… , a répondu Dominic Cardy.
Le nouveau cours et l’échange sur Twitter sur la jeunesse que devraient avoir les bénéficiaires d’un tel enseignement interviennent après que de nombreux experts aient sonné l’alarme sur l’impact de la désinformation sur la confiance du public dans les institutions et la démocratie en général.
Cette semaine, le directeur général des élections du Canada a publié un rapport sur les deux dernières élections fédérales. Entre autres choses, il a demandé aux plateformes en ligne de publier des politiques expliquant comment elles s’attaqueront à la propagation de la désinformation qui décrit de façon inexacte les procédures électorales en période électorale .
En mars, le Projet de désinformation électorale canadienne, dirigé par l’Université McGill de Montréal et l’Université de Toronto, a révélé que les messages qui affirmaient que les Canadiens qui n’étaient pas entièrement vaccinés seraient incapables de voter, ont été largement diffusés dans les médias sociaux au cours de la dernière élection.
La pandémie de COVID-19 a provoqué sa propre vague de désinformation au sujet des vaccins et de la gravité de la maladie.