
Dix ménages sans logement au lendemain du 1er juillet à Rimouski
Radio-Canada
Dix ménages, dont au moins une famille, n'ont pas trouvé à se loger à Rimouski au lendemain des déménagements du 1er juillet. Ils ne se retrouvent pas pour autant dans la rue. Les autorités municipales avaient anticipé la crise et prévu des lieux d’hébergement temporaire.
Trois ménages sont donc hébergés dans les logements d’urgence récemment aménagés par la Ville. Deux autres se trouvent à l’hôtel. Les cinq ménages restants ont trouvé refuge chez des amis ou chez des membres de la famille.
En ce moment, les mesures d'aide que la Ville de Rimouski finance, plus le fait que les gens ont de la famille et des amis pour les accueillir, les deux ensemble, ça nous a permis de colmater les brèches et tout le monde a un toit au-dessus de la tête au 1er juillet. C'était ça qui était l'important pour nous, affirme le directeur du service à la clientèle de l'Office d'habitation Rimouski-Neigette (OHRN), Daniel Bélanger.
Il explique que l’OHRN a traité près de 160 dossiers d’aide au logement depuis le début de l’année. Sur ce total, 50 ménages ont eu recours à un hébergement temporaire. Il se félicite donc que parmi ce nombre, seuls 10 ménages n’aient pas trouvé de bail à signer au 1er juillet.
« Qu'on arrive en ce moment et que tout soit stable, ça démontre à quel point c'est important d'avoir un service d'aide et qu'il soit disponible à l'année pour les citoyens. »
Invité à réagir, le Comité logement Bas-Saint-Laurent n’était pas disponible pour répondre à nos questions samedi.
Certains locataires ont cependant dû s’y prendre très en avance pour éviter de se retrouver sans logement à Rimouski, où le taux d'inoccupation est de 0,2 %, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
Emie Bourget, une étudiante, a trouvé un appartement pour juillet au mois de mars et a même fait l’impasse sur certaines étapes pour s’assurer d’avoir un toit.
C'est sûr que je m'y suis prise tôt. J'ai été pas mal chanceuse. L'immeuble où j'ai appelé [...], ils en avaient un direct. Je ne l'ai même pas visité : ils m'ont envoyé des photos, puis j'ai signé le bail, raconte-t-elle.