Division autour d’un drapeau rouge et noir utilisé en signe de soutien aux Ukrainiens
Radio-Canada
Dans la mer de drapeaux jaune et bleu lors d'un rassemblement de soutien à l'Ukraine dimanche à London, on pouvait voir quelques bannières différentes montrant un rectangle rouge sur une barre noire.
Surpassé en nombre par le drapeau ukrainien, ce drapeau a pourtant suscité des commentaires inquiets sur les réseaux sociaux, notamment un message sur Facebook qui le décrivait comme une bannière de néonazis ukrainiens.
Le drapeau est apparu lors d'autres rassemblements organisés au Canada et ailleurs pour soutenir l'Ukraine, qui lutte contre une invasion de la Russie.
Dimanche, la vice-première ministre canadienne, Chrystia Freeland, s'est trouvée prise dans un débat sur le drapeau lorsqu'elle a participé à un rassemblement de soutien à l'Ukraine à Toronto.
Elle a tweeté une photo accompagnée de la légende : Nous sommes unis. Nous sommes aux côtés de l'Ukraine.
Sur la photo, on voit Mme Freeland tenant une section d'un foulard noir et rouge portant les mots Gloire à l'Ukraine écrits en ukrainien.
Un jour plus tard, le tweet a été retiré, mais pas avant que des groupes de médias de droite ne l'accusent de poser avec une bannière pronazie.
Un deuxième tweet a été envoyé depuis le compte de Mme Freeland, la montrant sans l'écharpe.
Quelle est donc l'histoire de cette bannière, et pourquoi est-elle si controversée?