Dispute juridique concernant la vaccination d’une adolescente contre la COVID-19
Radio-Canada
Un juge de la Cour du Banc de la Reine de Saskatoon a statué qu'une adolescente de 13 ans, issue de parents divorcés, devrait être vaccinée malgré l'opposition de la mère.
Le juge Michael Megaw a déclaré que la mère a exprimé du scepticisme au sujet de la gravité de la pandémie et une opinion selon laquelle le vaccin Pfizer-BioNTech est expérimental et dangereux. Il y a de l'inquiétude au sujet de l'influence que la mère a exercée sur sa fille.
En mai dernier, lorsque la jeune fille était âgée de 12 ans, son père a demandé une décision de la cour afin qu’elle soit vaccinée.
Selon lui, l'adolescente était ravie de se faire vacciner contre la COVID-19, mais elle aurait été bombardée de désinformation par sa mère.
Les parents en cause dans cette affaire sont divorcés depuis de nombreuses années. Le juge Megaw a examiné les arguments des deux parents, y compris les affidavits des médecins appuyant l’une ou l’autre des parties.
À la demande du juge, le Dr William Code, anesthésiste et ancien professeur permanent au Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan, a interviewé la jeune fille. Il lui a diagnostiqué un problème possible de toxicité au vaccin et lui a accordé une exemption de vaccination.
Or, le juge Megaw a déclaré qu’il n’avait pas accordé de poids à l’opinion du Dr Code parce que le diagnostic n’était pas clair.