
Direction l’ONU pour une enseignante du Cégep de Rivière-du-Loup
Radio-Canada
Une enseignante du Cégep de Rivière-du-Loup se joindra à la délégation canadienne à la 67e Commission de la condition de la femme des Nations unies, qui se déroulera en mars.
Magalie Lefebvre enseigne la sociologie dans les programmes de sciences humaines ainsi que de gestion et d'intervention en loisir.
Elle a été sélectionnée parmi 165 personnes afin de représenter le pays à New York parmi la délégation auprès de la 67e Commission de la condition de la femme des Nations unies, qui portera principalement sur l’innovation, sur les changements technologiques et sur l’éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes.
J’espère en apprendre sur des réalités d’ailleurs ou sur des thématiques que je ne connais pas. Je vais pouvoir en faire des exemples et les ramener dans mon enseignement, explique Magalie Lefebvre.
L’enseignante voit également sa participation à ce sommet comme une occasion de se créer un réseau de contacts à l'étranger.
Il va y avoir plein de femmes des quatre coins du monde qui sont impliquées dans la justice sociale et dans la coopération internationale, donc si je peux repartir de là, que ce soit avec un nom, un contact, avec une possibilité de partenariat, ce serait vraiment excellent, raconte Mme Lefebvre.
L’innovation et les nouvelles technologies sont au cœur des thématiques qui seront abordées lors de la Commission.
Ces aspects, notamment lorsqu’il est question d’intelligence artificielle, font également partie des questionnements que Magalie Lefebvre souhaite apporter à New York.
Je ne suis pas la plus calée en technologie dans la délégation canadienne, admet-elle, mais j’ai quand même mes craintes face à l’intelligence artificielle. Ces machines-là sont créées par des humains, souvent des hommes dans le domaine de la technologie, qui ont des biais eux-mêmes, et donc, les femmes ou les groupes marginalisés sont souvent représentés de manière simpliste ou monolithique.