Diminution des cas de grippe aviaire détectés aux îles Mingan
Radio-Canada
Le nombre de cas de grippe aviaire rapportés aux autorités de la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan est en baisse, par rapport au début de l'été.
Un peu moins d’une centaine de carcasses d'oiseaux, probablement affectés par la grippe aviaire, ont été rapportées dans la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan.
Les carcasses pouvant représenter un risque pour les visiteurs ont été ramassées, alors que les autres ont été laissées sur place.
Considérant l’immensité du parc national, les carcasses trouvées ne représentent qu’un très petit échantillon des cas totaux de grippe aviaire qui ont infecté les oiseaux du parc. C’est ce qu’estime Aurore Pérot, gestionnaire de la conservation à la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan.
Ce qu’on pouvait observer, c’est vraiment les endroits où les employés ou les visiteurs allaient, donc on n’a pas un portrait global de l'ensemble du parc, explique-t-elle.
Les visiteurs ne visitent qu’une infime partie des îles, les plus grosses et pas les îles où il y a de grosses colonies d'oiseaux, poursuit Mme Pérot.
Malgré tout, la gestionnaire de la conservation peut affirmer qu’un pic des infections a été atteint entre la mi-juillet et la fin juillet et qu’une diminution du nombre de carcasses découvertes est maintenant remarquée.
Il est encore difficile de dire si l’épidémie de grippe aviaire aura un impact sur la santé des populations d’oiseaux et sur l’écosystème de l’archipel. À long terme, une analyse devrait toutefois être possible grâce aux données déjà recueillies dans la réserve de parc national.
Il y a quelques espèces qui sont plus sensibles que d’autres, comme l’eider à duvet ou le goéland. On a cet avantage que dans notre programme de surveillance pour l’état du parc, ce sont des oiseaux qu’on suit depuis très longtemps, des dizaines d’années, explique Aurore Pérot.