
Diminuer notre empreinte écologique comme résolution pour 2022
Radio-Canada
La nouvelle année est synonyme de résolutions. Pour 2022, avez-vous pensé à poser des gestes pour diminuer votre empreinte écologique?
Bien que la COVID-19 a monopolisé l’actualité durant la dernière année, l’environnement demeure tout de même un enjeu d’importance. D’ailleurs, les différentes campagnes électorales qui ont eu lieu en 2021 l’ont démontré, tout comme l’engouement autour de la COP26.
Pour certains, l’achat local est la voie tout indiquée afin de poser des gestes individuels concrets en accord avec l'environnement. Pour moi, c'est acheter mieux, acheter moins et acheter local, dit Anne Petitclerc, propriétaire de Multiservice Vert à Gatineau, une épicerie zéro déchet.
Adopter un mode de vie plus vert, c'est d'abord d'intégrer progressivement des produits écologiques à ses habitudes de consommation, ajoute Mme Petitclerc : Il faut faire des petits changements, rentrer ça peu à peu dans nos habitudes de vie et rendre ça accessible le plus possible dans tous les commerces.
Même son de cloche pour Valérie Leloup, cofondatrice de l’épicerie zéro déchet NU :Quelqu'un qui part de zéro, je lui conseille toujours de commencer par les choses simples, comme aller faire son épicerie avec un sac réutilisable, avoir un thermos quand on va s’acheter un café et acheter ses produits ménagers en vrac.
Ces petits gestes peuvent avoir un grand impact à long terme, s’entendent pour dire Mme Leloup et Mme Petitclerc, d'autant plus que les statistiques démontrent que la COVID-19 n'a pas ménagé l’environnement.
Pendant la pandémie, l'utilisation de plastique à usage unique a triplé et il a triplé à partir d'un niveau qui était déjà complètement désastreux pour l'environnement, ajoute la cofondatrice de l’épicerie NU.
« À l’échelle mondiale, on jette le poids de sept tours Eiffel en poids par année de brosses à dents et on en achète quatre par personne, c'est énorme! C'est un petit geste qui peut faire une grosse différence. »
De plus, on ignore la plupart du temps le coût des déchets que l'on produit, étant donné qu’ils ne sont pas traditionnellement pris en compte dans le prix de vente. Des fois les gens associent le vrac à quelque chose de plus cher, mais il faut considérer notre santé et la santé de l’environnement et c’est quoi le prix à payer pour ça?, se questionne Anne Petitclerc.