Difficile de répondre à la demande de motoneiges
Radio-Canada
Les motoneiges et les autres véhicules récréatifs neufs se font rares en Estrie et ailleurs au Québec. Les amateurs de plein air qui souhaitent s’en procurer devront s’armer de patience et être prêts à les commander plusieurs mois à l’avance.
L’engouement pour ce genre de véhicules a été particulièrement important pendant la pandémie, ce qui explique en partie cette baisse des stocks, explique Carl Beauparlant, directeur des ressources humaines aux opérations pour l’usine BRP, à Valcourt.
« On se considère privilégiés, car les ventes sont bonnes, les commandes sont bonnes, donc les choses vont très bien. »
Devant ce succès, l’usine est cependant confrontée à un manque d’employés.
La pénurie de main-d’œuvre nous touche comme elle touche beaucoup d’entreprises dans la région et au Québec. On poursuit notre recrutement et nos efforts pour être capables de livrer nos motoneiges à temps pour nos clients, souligne M. Beauparlant.
L’entreprise a d’ailleurs organisé des portes ouvertes à la mi-novembre pour tenter d’attirer de nouveaux talents. Au total, cette journée a permis d’embaucher 25 personnes.
Des dizaines d’autres postes restent cependant à combler.
On cherche plusieurs types d’employés. On a toujours besoin de journaliers, on offre du travail à l’année avec des bonnes possibilités de permanences. On offre aussi plusieurs postes pour des quarts de métier. Manutentionnaires, soudeurs, électrotechniciens, peintres, ajoute-t-il.
Depuis plusieurs années, l’usine mise aussi sur le recrutement à l’étranger. En ce moment, dans l’usine, j’ai des employés qui proviennent de 42 nationalités différentes. Du côté de l’intégration, on est passés maîtres dans l’art d’intégrer de nouveaux employés, souligne le directeur des ressources humaines.