Diagnostic de Parkinson à 39 ans: un jeune papa ressent «l’urgence de vivre»
TVA Nouvelles
Papa de trois jeunes enfants, un Montréalais de 43 ans apprend à vivre chaque jour «intensément» malgré les difficultés qui se présentent sur son chemin depuis qu’il a reçu le diagnostic d’une forme précoce du Parkinson.
«Le Parkinson, on n’en entend pas parler que ça arrive à des jeunes», a lâché Simon Langlois, pour qui le diagnostic est tombé comme un couperet il y a quatre ans.
Joueur de water-polo, ce sportif qui était alors âgé de 39 ans s’est rendu compte que son côté droit avait du mal à suivre le gauche lors d’un entraînement.
Après une consultation avec son médecin de famille et des examens plus poussés chez un neurologue, le verdict est tombé: forme précoce de Parkinson.
Comme lui, entre 5 et 10% des Québécois ayant reçu le diagnostic de cette maladie le reçoivent avant l’âge de 40 ans. Ils sont 20% à le recevoir avant d’atteindre leurs 50 ans, selon des données de Parkinson Québec.
«Ç’a vraiment été un choc, je me disais que ce n’était pas possible», a admis le quadragénaire.
Après un petit moment pour encaisser la nouvelle, Simon Langlois n’a pas perdu de temps pour répondre à son «urgence de vivre». Il s’est notamment lancé dans des randonnées dans l’Himalaya et en Islande, des voyages qu’il a toujours eus dans un coin de la tête.
«Il n’y a pas juste du négatif à avoir le Parkinson. On vit intensément et ça nous force à faire des choix sachant que le temps de qualité est compté», a-t-il philosophé.
Souvent, l’image d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson est associée aux tremblements. Les symptômes diffèrent cependant pour chaque parkinsonien.