Devenir famille d’accueil d’une jeune recrue des Olympiques de Gatineau
Radio-Canada
Alors que s’amorce le camp des recrues des Olympiques de Gatineau, les familles qui accueillent les jeunes joueurs de l’extérieur se préparent également à une nouvelle saison.
Certains de ces foyers sont des habitués, alors que d’autres se lancent dans l’aventure pour la toute première fois.
C’est le cas d’Amélie Chiasson et de Louis-Alexandre Lalonde, résidents du quartier des Hautes-Plaines, dans le secteur Hull, à Gatineau. Nouvellement mariés et propriétaires, ouvrir leurs portes à une jeune recrue était une évidence pour le couple.
J’ai été entraîneur au hockey et j’ai joué au baseball. J’ai été entouré d’entraîneurs qui m’ont transmis de bonnes valeurs, et on s’est dit ‘Pourquoi ne pas réutiliser ces bonnes valeurs et accueillir un jeune’, explique le fonctionnaire de 29 ans, en entrevue à l'émission Les Matins d'ici.
C’est après avoir vu un appel d’intérêt aux familles d’accueil publié par les Olympiques sur Twitter que le couple s’est lancé dans l’aventure. Après plus de deux ans de pandémie et de travail à la maison, le changement de routine est bien accueilli.
On est 24 heures sur 24 ensemble, raconte Amélie, également fonctionnaire. D’avoir quelqu’un d’autre à la maison va nous embarquer dans une nouvelle routine et nous permettre d’avoir des conversations avec une autre personne que nous-mêmes.
Le défi est simple, mais de taille pour les familles d’accueil : offrir une chambre adéquate et des repas au joueur dans un bon environnement.
« On est des hôtes qui souhaitent que tout le monde se sente bien. On est hospitaliers. On a travaillé en hôtellerie, en restauration, on avait ça dans l’âme. »
Le couple s’est vu confier la responsabilité d’Alexi Sylvestre, un espoir qui en est à son deuxième camp d’entraînement avec les Olympiques. Après avoir bien fait l’an dernier, il est l’un des candidats pour décrocher l’un des postes disponibles en vue de la 50e saison de l’organisation.