
Devant le variant Omicron, les pétrolières se concentrent sur les tâches essentielles
Radio-Canada
Les pétrolières des sables bitumineux de l’Alberta maintiennent leurs niveaux de production, mais avec un minimum de travailleurs sur le terrain pour réduire l’impact du variant Omicron au sein du personnel.
Cependant, comme l’explique Perry Berkenpas, le directeur général de l’Alliance communautaire des sables bitumineux, la production risque d’être perturbée dans les prochains mois si le variant continue de se propager.
À l'heure actuelle, les compagnies qui gèrent des camps de travail éloignés dans le nord de l’Alberta s’occupent seulement des activités courantes et obligent leurs employés à respecter le travail à la maison.
La décision a été prise avant Noël lorsqu’il semblait que le variant Omicron aurait un impact. En temps normal, explique M. Berkenpas, de 40 000 à 60 000 personnes travaillent dans les mines de la région de Wood Buffalo. Désormais, il y a de 40 à 65 % de personnel en moins, dit-il.
La période des Fêtes et le grand froid ont aussi contribué au ralentissement de la production, mais à un moment donné les pétrolières vont vouloir accélérer la cadence, souligne Perry Berkenpas, et la dynamique du variant Omicron provoque beaucoup d’incertitudes.
Des vagues de COVID-19 précédentes ont également secoué le secteur des sables bitumineux. Aujourd’hui, Perry Berkenpas n’a pas de données sur le nombre de cas de la maladie parmi les travailleurs des sables bitumineux. Services de santé Alberta souligne 266 cas à la mine de Fort Hill de Suncor Énergie, qui ont tous récupérés, sauf trois.