Deuxième incinération accidentelle en 5 ans en Nouvelle-Écosse
Radio-Canada
Un directeur de funérailles du Cap-Breton qui a perdu son permis après avoir incinéré le mauvais corps dit que la même chose pourrait arriver à un autre directeur, à moins que le gouvernement de la Nouvelle-Écosse ne clarifie les règlements sur l'identification et le transfert des restes humains.
Joe Curry dit qu'il a suivi tous les règlements de son côté et que toute erreur d'identification ou de manipulation du corps s'était produite avant sa prise en charge à l'hôpital régional du Cap-Breton en décembre.
Je pose la question : comment est-ce arrivé? J'ai fait tout ce que je devais faire, dans l'ordre où je devais le faire et en tenant pleinement compte des souhaits de cette famille, dit Joe Curry.
« L'hôpital a fait une erreur, ils ont sorti le mauvais corps et ça pourrait se reproduire. »
Joe Curry a 80 ans et ça fait plus de 25 ans qu’il est directeur funéraire.
Il avait pris sa retraite, mais il est revenu travailler l'année dernière pour aider la maison funéraire Forest Haven, près de Sydney. Depuis, il dit avoir fourni des services funéraires à plus de 150 familles, avant que son permis ne soit révoqué.
Par principe, il a décidé de faire appel pour récupérer son permis.
Je ne cherche pas d'emploi, dit-il. J'ai pris ma retraite quatre fois. J'ai apprécié ma retraite à chaque fois, mais on m'a demandé de revenir pour servir des gens qui n'étaient pas servis.
M. Curry dit qu’il a reçu une vague de soutien de la part des familles qu'il a aidées. Il se dit blâmé pour un problème dans le processus qui est hors de son contrôle.