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Deux jours de grève dans les CPE les 12 et 13 octobre
TVA Nouvelles
Les parents d’environ 8000 enfants devront se prévoir un plan B le 12 ou 13 octobre pour faire garder leurs rejetons en raison de journées de grève annoncée dans des centres de la petite enfance (CPE).
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Les éducatrices représentées par la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) débrayeront d’abord le mardi 12 octobre dans les régions de Montréal, de Laval, de Lanaudière, de l’Estrie et de la Montérégie.
Le lendemain, ce sera au tour des éducatrices de la FIPEQ-CSQ de Québec, de Chaudière-Appalaches et de l’Abitibi-Témiscamingue de débrayer.
Par communiqué, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, s’est dite prête à annuler les deux journées de grève, dépendamment de la tournure que prendront les négociations avec le Conseil du Trésor lors d’une rencontre prévue jeudi prochain.
«Dès le début de nos moyens de pression, nous avions annoncé vouloir les déployer de manière progressive et prévisible pour les parents. C'est la raison pour laquelle nous annonçons dès aujourd'hui notre intention de déclencher ces deux journées de grève tournante, avec plus d'une semaine de préavis», a souligné Mme Grenon.
Les éducatrices, qui sont sans contrat de travail depuis 18 mois, espèrent obtenir du gouvernement des hausses salariales conséquentes, en plus de nouveaux postes en soutien au personnel éducateur, en plein contexte de manque de main-d’œuvre dans le réseau des CPE et des garderies.
«Si nous voulons conserver ce modèle unique des CPE, il faut accorder des conditions de travail intéressantes pour les travailleuses et les travailleurs déjà dans le réseau et pour attirer une relève», a plaidé le président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Éric Gingras.