Deux Gatinois créent la surprise à des camps de la Ligue nationale de hockey
Radio-Canada
Hendrix Lapierre avait un seul objectif en se présentant au camp des Capitals de Washington : faire sa place avec le grand club à seulement 19 ans, un an à peine après avoir été repêché au 22e rang par l’équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH). Et le Gatinois y est parvenu.
Le jeune attaquant a suffisamment impressionné pour faire partie de la formation partante de l’équipe qui lancera sa saison mercredi soir contre les Rangers de New York, où il pourra compter sur la présence de quelques membres de sa famille, dont ses parents et sa copine.
Je l'ai appris lundi après-midi, et j'avais de la misère à retenir mon sourire! C'est cliché, mais c'est un rêve. J'ai traversé tellement d'épreuves : les blessures, j'ai manqué beaucoup de matchs, il y a eu la COVID aussi. C'est vraiment un soulagement de jouer cette première game [dans la LNHLigue nationale de hockey].
Je sens que c'est le début d'une belle aventure.
Les dernières heures ont été un peu folles pour l'attaquant gaucher. Bien qu'il ait mis les pieds dans la capitale américaine il y a près un mois, il ne s'était toujours pas acheté un nouveau complet pour la grande soirée tant attendue. Il y avait un super beau suit, avec une cravate qui allait bien avec, mais il n'avait pas ma grandeur, alors j'en ai pris un gris foncé!, a expliqué celui qui a aussi été chez le coiffeur.
L’ancien des Saguenéens de Chicoutimi, qui appartient maintenant au Titan d’Acadie-Bathurst, a très bien fait pendant le camp. Il a récolté cinq passes en matchs préparatoires en plus de développer une belle complicité avec le vétéran T.J. Oshie.
Au niveau du hockey sense et des habiletés, il est au-dessus de la moyenne. On l’a vu pendant le camp d’entraînement. Il a tellement de facilité à repérer certains joueurs. C’est hallucinant. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui sont capables de faire ça et qui ont le calme et la confiance pour faire des jeux à ce niveau, souligne son ancien entraîneur avec l’Intrépide de Gatineau, Martin Lafleur.