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Deux Canadiennes rapatriées de Syrie sont libérées sous caution en Ontario
Radio-Canada
Ammara Amjad et Dure Ahmed sont libres, mais elles sont soumises à de strictes conditions de remise en liberté. Elles ont comparu séparément mardi devant la Cour de justice de l'Ontario à Brampton après leur retour au pays, le 6 avril dernier.
Un interdit de publication nous empêche de révéler les preuves à conviction de la Couronne, les informations de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et les observations sur la peine des deux parties.
Les médias ne sont autorisés qu'à indiquer la décision de la juge Kathryn Hawke et les conditions de remise en liberté qu'Ammara Amjad devra respecter à la lettre.
Ammara Amjad ne fait face à aucune accusation criminelle.
Elle a été libérée en vertu d'une caution de 100 000 $ que son père et son frère ont versée en se portant garants de la jeune femme.
Ses deux jeunes enfants, revenus au Canada avec elle jeudi, ont en outre été logés dans la maison de leur grand-père maternel dès leur retour au pays.
Mme Amjad sera assignée à résidence 24 heures sur 24, sept jours sur sept, chez son père à Milton, en banlieue de Toronto, en attendant que son bracelet électronique soit prêt.
D'ici là, elle ne pourra sortir en public que sous de strictes conditions : pour emmener ses enfants à l'école et les ramener chez eux à la fin des classes, pour des raisons médicales au sujet de sa santé ou de celle de ses enfants, pour toute entrevue d'emploi, pour un éventuel retour aux études, pour s'entretenir avec la GRC ou pour consulter un conseiller que la GRC aura autorisé au préalable.
En outre, elle devra constamment porter sur elle l'engagement écrit qu'elle a signé et dans lequel elle promet de ne pas troubler la paix dans l'éventualité où elle se ferait arrêter dans la rue par un membre des forces de l'ordre.