Deux ans de retard et une facture plus salée pour le nouveau site web «hyper simple» de la SÉPAQ
TVA Nouvelles
Le nouveau site web «hyper simple» de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) sera finalement livré avec deux ans de retard et des coûts 17% plus élevés que prévu.
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Depuis plusieurs années, les amateurs de plein air doivent s’équiper d’une boussole pour effectuer des recherches et des transactions sur le site internet de la SÉPAQ.
La société d’État travaille donc pour régler ce problème et faire en sorte que les réservations puissent se faire «en trois clics», comme l’illustrait le PDG de l’organisation, Martin Soucy, en entrevue avec Le Journal en février.
Selon ce qui était initialement prévu, le projet devait être terminé l’été dernier. Il ne le sera finalement qu’en 2025, et la facture atteindra alors 2 760 700$, soit 403 700$ de plus que le budget d’origine, une hausse de 17,1%.
L’échéancier initial ayant été élaboré à l’été 2020, la SÉPAQ met ces retards sur le dos de la pandémie, qui a forcé ses équipes informatiques à consacrer leurs efforts ailleurs pour assurer le bon roulement des choses.
«C’est un projet qu’on réalise complètement à l’interne, et avec la pandémie, notre équipe de TI avait vraiment beaucoup de chantiers à réaliser en priorité», a souligné le porte-parole de la société d’État, Simon Boivin.
Pour ne donner qu’un exemple, la SÉPAQ a mis en place un système de réservation en ligne et de quotas ajustables pour que chaque parc national puisse gérer l’achalandage dans ses établissements au quotidien.
«Quant aux coûts, ces retards ont évidemment eu un impact en raison de l’inflation», a ajouté M. Boivin.