Des tests effectués pour vérifier la qualité de l’air dans 37 écoles du Nouveau-Brunswick
Radio-Canada
Des tests sur la qualité de l’air sont en cours dans 37 écoles du Nouveau-Brunswick où les niveaux de dioxyde de carbone étaient élevés l’année dernière, confirme le ministère de l’Éducation.
Le dioxyde de carbone, ou CO2, est produit quand les gens respirent. Les niveaux de CO2 dans une pièce augmentent si elle est mal ventilée.
Dans une salle de classe, des niveaux de CO2 trop élevés durant une période prolongée peuvent augmenter la fatigue et diminuer la capacité d’attention des élèves, selon le ministère. La mauvaise ventilation peut aussi favoriser la transmission de virus et maladies respiratoires, incluant la COVID.
Durant l’hiver 2021-2022, le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick a demandé que des tests soient effectués dans 51 écoles où les niveaux de CO2 avaient été trop élevés l’hiver d’avant.
Morgan Bell, une porte-parole du ministère, a indiqué que 37 de ces écoles avaient des niveaux de dioxyde de carbone qui atteignaient, à leur maximum, 1500 parties par million (ou 1500 ppm).
La concentration la plus élevée était de 3914 ppm, mais seulement pour une courte période et sans poser de risques à la santé, selon la porte-parole.
Ces 37 établissements ont donc été ciblés pour des tests cet hiver. Les résultats vont mener le gouvernement provincial à identifier quelles écoles auront droit à des mises à niveau de leurs systèmes de ventilation en 2024, a précisé la porte-parole.
La limite recommandée d'exposition de longue durée au dioxyde de carbone (CO2) est de 1000 ppm (basée sur une moyenne de 24 heures), selon Santé Canada (Nouvelle fenêtre).
Les mesures de CO2 et les recommandations ne sont pas une règle absolue, selon Benoit Barbeau, professeur de virologie à l’Université du Québec à Montréal, puisque beaucoup de variables entrent en ligne de compte.