Des syndiqués du pénitencier de Drummondville envisagent la grève
Radio-Canada
Plusieurs dizaines d'employés de l'Établissement fédéral Drummond ont manifesté jeudi matin pour réclamer de meilleures propositions salariales dans le cadre du renouvellement de leur convention collective.
Le Syndicat des employés de la sécurité et de la justice (SESJ), qui représente notamment les agents de libération conditionnelle du pénitencier, souligne que le recours à la grève est envisagé.
Le Syndicat des employés de la sécurité et de la justiceSESJ qualifie « d'insultante » l'augmentation salariale de 1,75% par année sur 4 ans proposée par le fédéral .
« Les membres sont découragés de l'offre de l'employeur, de l'attitude de l'employeur et de la stagnation des négociations. »
Comme vous pouvez le voir ce matin, ils sont extrêmement motivés, d'être ici à la pluie battante, pendant qu'il fait froid. Ils sont prêts à sortir et à s'afficher et montrer qu'ils vont être prêts à se battre, souligne Patrick Ménard, le président régional pour le Québec au Syndicat des employés de la sécurité et de la justicSESJ.
D'autres syndiqués fédéraux, dont les conventions collectives sont échues, étaient aussi de la partie.
C'est le cas du vice-président régional exécutif au Québec pour l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), Yvon Barrière.
« Si le gouvernement nous offre pas une convention juste, à la hauteur de ce qu'on demande, on va possiblement y aller vers un vote de grève et une grève générale de la fonction publique cet automne. »
Les syndiqués demandent aux négociateurs fédéraux de revenir à la table de négociations avec une offre bonifiée le plus rapidement possible.