Des soldes d’après Noël moins concentrés mais toujours populaires à Sherbrooke
Radio-Canada
Marquée par les restrictions sanitaires imposées aux commerces de détail, la journée des soldes d'après Noël a eu une saveur bien différente pour les commerçants et pour les clients cette année. Bien qu'il soit toujours populaire, cet événement n'a pas massé les gens à l'entrée des commerces comme c'était parfois le cas avant la pandémie.
Limités à 50 % de leur clientèle habituelle à l'intérieur, les commerçants n'ont pas eu le choix de se tenir prêts dès l'ouverture.
On a décidé de limiter encore plus le nombre de clients à l'intérieur de l'établissement. On a donc mis deux personnes à l'entrée pour diminuer l'affluence dans chacun des départements. [...] On avait nos gardiens à la porte, a expliqué le chef adjoint aux ventes du magasin Best Buy de Sherbrooke, Christian Houde.
M. Houde a d'ailleurs été particulièrement surpris par l'achalandage cette année.
C'est la fois où j'ai eu le plus de difficulté à prédire le nombre de gens présents. [...] Toutes les années, je suis surpris de voir autant de clients, mais puisqu'on a été ouverts plus longtemps que les autres années et en raison du variant, je ne m'attendais à rien quant à la réaction de la population, a-t-il mentionné.
« Je suis vraiment content. [...] Le plus important, c'est la sécurité de tous. »
Le contexte actuel aurait également poussé la direction de Best Buy à organiser son calendrier de soldes de manière à limiter l'engouement des clients pour le 26 décembre.
Cette année, c'est quand même différent. On a des clients qui ont pu profiter de rabais qui se sont échelonnés sur tout le mois. Il y a tout de même eu des rabais exceptionnels dimanche, mais la compagnie a fait le choix d'échelonner ses soldes pour la sécurité de tous, a souligné M. Houde, qui se dit ouvert à l'idée de revoir ce genre de formule les prochaines années.
La prolongation des heures d'ouverture aurait d'ailleurs eu une incidence sur le nombre de clients présents simultanément dans les commerces. Ça a permis, selon Christian Houde, de donner un répit au personnel habitué de vivre une journée folle au lendemain de Noël.