Des satellites québécois pour mesurer les GES
Radio-Canada
Une entreprise québécoise tentera de vendre des satellites servant à mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) à la COP26, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui s'est ouverte cette semaine à Glasgow.
GHGSat soutient que sa technologie unique est de 10 à 100 fois plus précise que celles de ses concurrents.
L'entreprise établie dans la région métropolitaine fait partie de la délégation qui accompagne le premier ministre François Legault à ce grand sommet sur l'environnement.
En entrevue avec La Presse canadienne, le président de GHGSat, Stéphane Germain, a laissé entendre qu'il fera des annonces mardi et mercredi.
C'est évidemment une occasion importante de contribuer au débat sur les façons de s'attaquer aux changements climatiques.
C'est en effet un défi actuellement de répertorier et comptabiliser toutes les sources d'émissions de gaz à effet de serre, donc les États et grandes entreprises doivent se munir d'instruments de mesure précis pour atteindre leurs engagements de réduction des GESGaz à effet de serre. GHGSat se concentre sur la mesure du méthane.
Le méthane, c'est plus difficile à comptabiliser. Il y a plusieurs études aux États-Unis qui ont démontré que la marge d'erreur des inventaires est souvent de plus de 100 %. On parle d'un facteur de deux pour une de différence entre les émissions rapportées et des émissions mesurées.