Des réfugiés ukrainiens de plus en plus autonomes dans la région
Radio-Canada
Hébergées par une famille de Saint-Étienne-des-Grès depuis près d’un mois, deux familles ukrainiennes font maintenant partie de la communauté.
Dès la deuxième semaine suivant leur arrivée en sol québécois, l’un des pères de famille a trouvé un travail.
L’une des mères de famille est en processus d’embauche pour travailler dans un restaurant de la région.
Toute la communauté les aide. Ils sont capables d’avoir une vie sociale, des activités de groupe. On est soutenu de tous les côtés. C’est vraiment beau de voir tout ça aller. S’ils étaient arrivés sans avoir de contacts, ça aurait été beaucoup plus difficile , raconte l’enseignante Marie-Josée Rondeau-Bouchard, qui partage sa maison avec les Ukrainiens.
Le 28 mai dernier, elle a accueilli avec son conjoint et ses enfants, 10 réfugiés ukrainiens. Après la première semaine, une famille a quitté les lieux pour aller s’établir chez des amis de Marie-Josée.
La famille la plus nombreuse, comptant 5 enfants, habite toujours chez les Rondeau.
« Ils sont heureux d’être ici, mais inquiets pour les gens restés derrière. Ils pensent à leurs parents, leurs cousins qui ont fait le choix de rester. On sent qu’ils s’ennuient de leur famille, mais ils parlent de s’acheter une voiture ici. Ils veulent vivre ici quelques années. »
Dès le 11 juillet, la famille suivra des cours de francisation au Cégep de Trois-Rivières. La Ville de Saint-Étienne-des-Grès offre le camp de jour gratuitement aux enfants ukrainiens cet été.
Chacun de notre côté on apprend des mots de vocabulaire pour s’exprimer en français ou en ukrainien, mais on communique encore seulement en anglais. C’est la langue commune à nos deux familles explique Marie-Josée.