Des questions après des élections albertaines complexes
Radio-Canada
Les élections municipales du 18 octobre en Alberta sont maintenant derrière nous, mais l’expérience me laisse matière à réflexion. Ces élections ont été complexes à bien des égards et j’ai dû combattre la tentation de passer mon tour.
Ici, comme ailleurs au pays, les taux de participation aux élections municipales sont généralement plus faibles que ceux des élections provinciales ou fédérales.
Cette fois-ci en Alberta, il faut choisir un maire, un conseiller municipal, un conseiller scolaire, trois sénateurs en plus de répondre à des questions référendaires. Cela pouvait, sans aucun doute, décourager certaines personnes.
Au lendemain du scrutin, des connaissances m’ont confirmé que, faute de temps pour démêler les choses, elles n’ont finalement pas exercé leur devoir civique.
J’ai moi-même été tenté de ne pas voter, en réalisant que je prenais plus temps que d’habitude pour assimiler les choix à faire. Cet effort a, du reste, contribué à ce que je ne vote pas par anticipation, comme j’aime le faire d’habitude.
C’était aussi la même chose pour mes proches. J'ai dû jouer au professeur afin de les motiver. Ils avaient besoin de termes et d'explications simples pour préciser les choix à faire.
De plus, le processus à Edmonton était complexe. Les deux formulaires à colonnes étaient longs à remplir, même pour moi. Comme d’autres électeurs trouvés sur place, mes parents ont aussi mis un temps fou pour y parvenir.