
Des propriétaires de garderies en N.-É. frustrées par l’ultimatum de la province
Radio-Canada
Certaines femmes qui exploitent des garderies privées dans la province promettent de tenir bon face à un ultimatum provincial concernant l'avenir de leurs entreprises.
Dans ses efforts pour créer un système de garderies à 10 $ par jour, la province a donné un choix aux fournisseurs de services de garde privés. Soit ils renoncent à leur permis et travaillent sous une bureaucratie centralisée, soit ils maintiennent le statu quo et perdent tout financement gouvernemental.
Marcia Nickerson a démarré la garderie Allegro à Halifax il y a 25 ans. Elle dit qu’elle n’est pas sur le point d'abandonner la carrière et l'entreprise qu'elle a bâties.
« Je me sens dévastée. »
Je suis triste que nous en soyons arrivés là et j'ai l'impression que nous avons été poussés au pied du mur, mais nous ne céderons pas.
Elle ne pense pas que le gouvernement négocierait de cette façon dans un domaine dominé par des hommes.
Est-ce que cela arriverait vraiment ailleurs? C'est très, très malheureux qu'en 2022, les femmes soient dans une telle situation. C'est déchirant, pour vous dire la vérité.
Selon un document que le ministère de l'Éducation du Développement de la petite enfance a partagé avec les propriétaires de garderie privées, ces centres ont jusqu'au 18 mars pour décider de poursuivre leur approche et de renoncer à tout financement gouvernemental.
Sinon, ces centres peuvent faire la transition pour faire partie de l'Entente pancanadienne sur l'apprentissage et la garde des jeunes enfants Canada-Nouvelle-Écosse ou fonctionner comme un centre sans but lucratif.