Des Premières Nations redressent leurs points de vérification
Radio-Canada
Au moins trois Premières Nations du Nord de l’Ontario ont érigé des points de contrôle pour limiter l’accès aux voyageurs en raison de la présence du variant Omicron.
Les Premières Nations Neskantaga et Kitchenuhmaykoosib Inninuwug, dans le nord-ouest de la province, ne donnent accès à leur territoire que pour des motifs essentiels.
Les règles entourant le dépistage et l’isolation des personnes contaminées ou symptomatiques ont aussi été resserrées dans les communautés.
Ces décisions surviennent à la suite d’une rencontre spéciale entre les chefs initiée par le bureau de santé de la Première Nation Sioux Lookout.
L’organisme assure les services de santé pour 33 Premières Nations dans le Nord de l’Ontario.
Leur médecin en chef a énoncé plusieurs recommandations afin de combattre une potentielle éclosion du variant Omicron.
Parmi ces recommandations se trouvent une restriction du nombre de personnes lors de rassemblements ; l'accélération de la vaccination ; l'accumulation de réserves d’équipement de protection personnelle et la remise en service des équipes communautaires contre la pandémie.
La Première Nation de Fort Albany pour sa part maintient aussi un point de contrôle, a confirmé son chef, Robert Nakogee.
Ce dernier explique que tous les voyageurs doivent passer un test rapide qui est analysé dans une remorque pendant que le véhicule attend.