
Des Premières Nations n’ont pas pu voter le jour de l'élection
Radio-Canada
Certains membres des communautés autochtones éloignées du Nord-Ouest de l’Ontario se sont heurtés à des barrières importantes lors de la journée électorale.
Pour certains, les bureaux de vote étaient situés à des centaines de kilomètres du lieu de résidence; pour d’autres, aucun bureau de vote n’a ouvert ses portes dans la communauté malgré une indication contraire dans la carte d’électeur.
Pour trois Premières Nations éloignées accessibles seulement par avion – Cat Lake, Poplar Hill et Pikangikum – il n'y avait tout simplement pas de bureau de vote pour les résidents le jour de l'élection.
Au début de la campagne électorale, ces Premières Nations ont indiqué que plusieurs membres de leurs communautés seraient en déplacement lors de la période électorale pour la saison de chasse, de pêche et de cueillette et seraient incapables de voter.
Selon Réjean Grenier, porte-parole d'Élections Canada, l'organisation est allée à la rencontre de ces communautés pour trouver des solutions. Une entente aurait été conclue pour ouvrir des bureaux de vote par anticipation au sein des Premières Nations du 10 au 13 septembre.
Les dirigeants et les résidents des trois Premières Nations étaient surpris d’apprendre que le bureau de vote du jour du scrutin avait été remplacé par le bureau de vote par anticipation.
Élections Canada enquête sur l’effort de communication qui a été déployé au sein de ces communautés.