Des Premières Nations de la C.-B. demandent immédiatement des doses de rappel
Radio-Canada
La Nation de Lake Babine rejoint les rangs d'autres communautés autochtones de la Colombie-Britannique aux prises avec une quatrième vague dévastatrice qui exhortent la province à leur rendre disponible une troisième dose du vaccin contre la COVID-19.
Le 8 octobre, la Nation de Lake Babine a déclaré l’état d’urgence dans ses cinq communautés situées à l’ouest de Prince Georges, dans le nord de la province : tous les voyages non essentiels, les rassemblements et les visites y sont interdits, et le resteront jusqu’au 5 novembre.
Malgré tout, la COVID-19 continue de ravager la nation de 2500 membres.
Son chef Murphy Abraham indique que sept membres ont perdu la vie cette année, à cause du coronavirus; il ne veut pas en voir mourir davantage. Il a lui-même perdu deux membres de sa famille du virus, et son père se bat en ce moment pour sa vie dans un hôpital de Prince George.
On espère attaquer le virus, au moins mettre un terme à sa transmission, a expliqué le chef Abraham, à l’émission de CBC Radio One.
Une façon de le faire, c’est de recevoir une [deuxième] dose de rappel. Le plus tôt sera le mieux.
Vendredi dernier, le conseil de la Première Nation Wet'suwet'en, dans le nord de la Colombie-Britannique, a lancé un appel aux autorités provinciales et régionales pour l’obtention immédiate de troisièmes doses du vaccin. Cette demande est également soutenue par le conseil tribal Carrier Sekani, qui représente sept Premières Nations dans l’Intérieur centre de la province.