Des préjugés raciaux empêchent des diagnostics de COVID longue au Canada
TVA Nouvelles
Les préjugés raciaux dans le système de santé canadien rendent les diagnostics de COVID longue beaucoup plus difficile, selon des experts.
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Au cours des deux dernières années, plusieurs personnes racisées aux prises avec des symptômes de ce qui semble être la COVID longue sont victimes de préjugés raciaux de la part du corps médical canadien, selon un article du Globe And Mail.
Tracey Thompson, par exemple, a développé des symptômes plusieurs mois après son infection présumée à la COVID-19 en mars 2020 : faiblesse, difficulté à respirer, arythmie cardiaque.
À son grand soulagement, plusieurs médecins ont pris ses maux au sérieux, affirmant que quelque chose clochait.
Ce sentiment a toutefois été de courte durée. Pour la cardiologue responsable du dossier, la COVID longue n’était pas à blâmer dans cette histoire. Elle soupçonnait plutôt que les problèmes cardiaques de Mme Thompson étaient causés par la consommation de cocaïne.
Mme Thompson, qui est noire, a été surprise par cette hypothèse. C’est qu’elle ne consomme pas de drogue, ni même d’alcool ou de café.