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Des patients atteints de cancer anxieux et en colère contre Scott Moe
Radio-Canada
Andrew Hanna, 70 ans, a un cancer de la vessie. Tim Clarke, 40 ans, est atteint de mycose fongoïde, une forme de cancer du sang qui affecte la peau. Ces deux résidents de Saskatoon sont aux prises avec les conséquences de la pandémie sur le système de santé en Saskatchewan, alors que leurs traitements sont au ralenti ou carrément interrompus.
Le cancer d’Andrew Hanna a été diagnostiqué l'an dernier, au beau milieu de la pandémie. Il doit suivre une panoplie de traitements après l’intervention chirurgicale qu’il a eue à l'automne de 2020.
Mais la province a interrompu ses traitements en raison de la surcharge qu’entraînent les soins aux patients atteints de COVID-19.
L’horaire des traitements d’Andrew Hanna comprend une cystoscopie aux trois mois, suivie d’un traitement au bacille de Calmette-Guérin (BCG).
Dans le cas de ce traitement, Andrew Hanna explique qu’on injecte dans sa vessie des bactéries vivantes de tuberculose qui font des merveilles pour son cancer. Alors j’y vais une fois par semaine, dit-il.
Ce traitement, dit-il, dure à peine 15 minutes.
Récemment, ses médecins ont aussi décidé qu’il allait subir des cystoscopies bimensuelles plutôt qu’aux trois mois. Mais ses traitements ont été interrompus avant que le changement ait eu lieu. Son dernier examen date du 24 septembre.
Au moment où je sortais de l’unité de soins externes, ce jour-là, ils étaient en train de la fermer. Mon prochain rendez-vous pour une cystoscopie et pour les autres traitements n’était pas prévu avant le mois de décembre. On m’a dit qu’ils allaient devoir les annuler et qu'ils ignoraient quand j’aurais un rendez-vous.
Son urologue, dit-il, n’est pas plus éclairé quant à la reprise des traitements. Le département et l’unité de soins externes impliqués dans son programme de soins ont tous deux été fermés pour que les infirmières puissent être affectées ailleurs.