Des parents se sont battus pour réaménager la cour d'école asphaltée de leurs enfants
TVA Nouvelles
Véritable désert d’asphalte et de gravier, la cour de l’école St-Michel à Beauport se transforme progressivement pour faire place à davantage de couleur et de verdure. Un projet porté à bout de bras par des parents, bien déterminés à aller jusqu’au bout malgré les nombreuses embûches.
Le Journal présente samedi un reportage sur l'état des cours d'école de la province. Depuis cinq ans, près de la moitié ont fait l’objet d’une cure de rajeunissement alors que des améliorations ont été apportées dans presque toutes celles recensées comme étant les plus moches par Le Journal, en 2019.
Dans certains cas, comme ici à Beauport, c'est la mobilisation qui a permis de faire bouger les choses.
Élisa Verreault et Alexandre Gagné font partie de ceux qui ont sauté à pieds joints dans le projet de réaménagement de la cour d’école et qui n’ont pas lâché le morceau.
Alors qu’ils rêvaient d’une cour plus verte et mieux aménagée, ils ont d’abord réussi à faire suspendre les travaux d’asphaltage prévus lors de la réfection du débarcadère par le centre de services scolaire des Premières-Seigneuries il y a trois ans.
«On voulait mieux que de l’asphalte neuf pour les enfants», explique M. Gagné.
Les parents venaient de remporter une première bataille, mais ils étaient encore loin d’avoir gagné la guerre. Grâce à l’appui de la Ville, ils ont finalement réussi à convaincre le centre de services de déplacer le débarcadère et la zone de circulation qui entourait la cour, pour la rendre plus grande et plus sécuritaire.
Après avoir consulté les élèves et les membres du personnel, ils ont par la suite multiplié les démarches et demandes de financement pour que le rêve devienne réalité. Le projet a été conçu de A à Z par un comité de parents bénévoles, avec le soutien indéfectible du directeur de l'école, Steeve Drouin.
La première portion du réaménagement, qui aura coûté plus de 450 000$, vient tout juste d’être terminée, malgré des aléas survenus pendant le chantier géré par le centre de services, mais surveillé de près par les parents.