Des pannes d’électricité récurrentes dénoncées en Outaouais rural
Radio-Canada
Des pannes d’électricité récurrentes surviennent dans des municipalités rurales de l’Outaouais situées dans les différentes MRC de la région. Des élus demandent à Hydro-Québec d’en faire plus pour remédier à la situation.
Je comprends quand il y a une tempête ou un orage, mais quand il n’y a rien, même pas de vent, pourquoi manque-t-on d’électricité? s’interroge Gilbert Dardel, maire de Namur, en entrevue à l’émission Les Matins d’ici.
L’élu dit avoir constaté que le courant est venu à manquer plus fréquemment, au cours des deux à trois dernières années, dans cette ville de la MRCMunicipalité régionale de comté de Papineau.
Est-ce parce que la ligne n’est pas conforme [ou] pas assez forte? Je ne le sais pas, mais on veut avoir des réponses, lance-t-il.
Le conseil municipal de Namur a adopté une résolution, plus tôt cette année, pour demander à Hydro-Québec de se pencher sur le dossier.
Une rencontre avec les élus de la MRCMunicipalité régionale de comté de Papineau est prévue au début de 2022, a indiqué Alain Paquette, conseiller pour la société d’État.
En entrevue, il soutient que la principale cause des interruptions de service en Outaouais est le contact entre les lignes de distribution de l’électricité et la végétation. Il faut comprendre que la plupart des lignes, soit 70 %, sont situées en milieu boisé. Il y a donc beaucoup de travaux de maîtrise de la végétation qui sont planifiés et réalisés pour les prochaines années dans les différentes MRCMunicipalité régionale de comté de l’Outaouais, dit le représentant d’Hydro-Québec.
M. Paquette mentionne que l'une des municipalités qui a subi le plus d’interruptions de service, en termes d'heures cumulées au cours de l’année 2020, est celle de Duhamel, dans la MRC MRC de Papineau. En tout, des résidents ont été privés d’électricité pendant 45,8 heures.
La gravité du problème semble toutefois varier d’un endroit à l’autre, dans la même MRCMunicipalité régionale de comté, puisqu'Hydro-Québec calcule que les interruptions ont duré, en moyenne, 12,5 heures pour les municipalités de ce territoire.